| | Mon premier Grand Pardon à l'armée. | |
| | Auteur | Message |
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Camus
Nombre de messages : 21 Age : 85 Localisation : Beersheba - ISRAËL Loisirs : Lecture, promenades, écriture Date d'inscription : 12/11/2006
| Sujet: Mon premier Grand Pardon à l'armée. Mer 19 Sep 2007, 9:08 am | |
| Mon premier et unique Grand Pardon à l'armée. Si tu fais la prière de bonne foi, même une seule fois dans la vie Le Bon D-ieu te viendra en aide. 1. Nous devons faire une trotte de 10 kilomètres à pied de notre base au campement près du Carmel. L'officier nous dirigeant lit mal la carte et nous fait faire un grand détour de 20 km, nous sommes arrivés fatigués et affamés au camp. 2. Le caporal Grenouille m'appelle et m'envoie a la cuisine ou je travaille sans arrêt jusqu'à 21 heures. C'est alors que le sergent Fripouille me commande de tenir la garde de 21 heures à 22 heures. Je n'ai pas eu le temps d'aller sous ma tente chercher des balles et ainsi j'ai pris mon tour de garde sans cartouches dans la culasse du fusil. Vient à passer Le Capitaine je l'arrête pour lui montrer mon zèle et lui demande de me dire le mot de passe. Pour montrer de quel bois il se chauffe il prend mon fusil en mains et l'examine. -- Il n'est pas chargé !!! À Yom Kipour tu resteras à la base : Pas de permission pour toi. 3. Je n'ai aucune envie de rester seul dans cette base de jeudi matin jusqu'à mardi à midi. J'appelle Taf-Taf et lui demande de rester avec moi. Il me promet de réfléchir à la question. Le dimanche matin il m'appelle téléphoniquement au bureau du secrétariat et me dit que mon ami Kiko est en route. Ors Kiko n'est pas connu dans cette caserne. Pour lui procurer un laisser passer je dis à l'officier de service que mon ami va venir, qu'il est " Hazan ", meneur de prières et que nous en aurons besoin pour Le Grand Pardon. Sitôt mon ami arrivé, la sentinelle au portail lui demande s'il est le Hazan et fait la remarque qu'elle n'a jamais vu de Hazan a la calotte si petite et aux culottes si courtes. 4. KIko me demande las signification de son état de Hazan et je lui explique le subterfuge. -- Je ne me rappelle rien des prières me dit mon ami de sa voix flegmatique si connue. Comment m'en tirer ? Je pense qu'il se moque de moi, car je ne connais aucun Marocain qui ne sait pas ses prières par cœur. -- Je suis sur que la synagogue sera vide. Tous les militaires sont en permission. Tu n'auras pas de gros problèmes. 5. Le soir nous nous rendons au Temple qui est bondé, au moins cent personnes sont là, venues voir le meneur de prières et l'entendre. Kiko ouvre son livre de quatre cent pages au chapitre déjà lu à 14 heures. Ne savant pas comment débuter, il chante : -- Vous êtes le Bienfaisant et nous sommes tous penauds, la tête basse ! Les fidèles répètent après lui, ne comprenant pas pourquoi il commence par ce couplet. L'un d'eux se dirige vers Kiko et lui fait la remarque. Mon ami tourne une centaine de pages et arrive à la prière du lendemain matin. A ce moment les prieurs comprennent qu'ils ont affaire à un Hazan sorti " des Pieds Nickelés ". Un barbu prend la direction des affaires et lit à haute voix " Kol Nidrei, Tous mes serments ". Il n'a pas la voix de Tino Rossi mais ça peut aller. Les fidèles l'accompagnent afin de l'encourager pendant que Kiko et moi prenons la poudre d'escampette. 6. La journée du lendemain toute entière, je prie au Bon D-ieu et lui demande à ma façon de me pardonner ce mensonge qui a mit mon ami dans une situation délicate. Je prie sans cesse, nous sommes dans de beaux draps, Seigneur aidez nous, pardonnez votre humble pécheur, votre fidèle qui est menteur. Par la même occasion je demande pardon à mon ami accouru comme à son habitude à mon appel. -- Laisse-moi dormir ! grogne Kiko. Si tu fais la prière de bonne foi, même une seule fois, Le Bon D-ieu te viendra en aide. 7. L'après midi nous nous rendons à la synagogue pour l'épilogue " El Nora "qui est aussi important que le prologue " Tous mes serments ". A la fin de la cérémonie le meneur de prières improvisé demande si quelqu'un sait sonner du Cor, le Schofar qui termine cette longue journée de prières et de jeune. Le Son du Schofar est le cri que Notre Bienfaiteur Le Seigneur Tout Puissant entendra, et alors il nous absoudra. Personne ne répond, personne ne sait. 8. C'est alors que mon ami Kiko s'avance et s'écrie : -- Moi ! Moi je sais ! Il prend en main le Schofar et il sonne exactement comme il se doit : " Troua'a, Shevarim, Tkia'a " et ainsi de suite dans l'ordre convenable, sans ouvrir le livre et pour terminer, un long son rituel. Sans Kiko nos prières n'avaient aucune valeur. Kiko est entouré et félicité. Nous nous embrassons entre fidèles et chacun demande pardon aux autres. 9. Dans notre chambre Kiko me dit : -- Tu vois ? Si tu fais la prière de bonne foi, même une seule fois Le Bon D-ieu te viendra en aide. -- Comment sais-tu le maniement du Cor ? Tu n'as même pas regardé le livre ! Explique-moi. -- Mon grand père sonnait du Schofar le Jour du Grand Pardon A Mogador. Je l'ai entendu tant de fois faire des répétitions que j'ai appris les sons par cœur et que je l'imitais quand il tait absent. A mes amis Israélites, bonne fête de Kippour. Je vous souhaite d'être inscrits dans Le Grand Livre de La Vie.
Le shoffar | |
| | | vanille94 vanille94
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| Sujet: Origine de Hanoucca Mer 28 Nov 2007, 3:54 pm | |
| Origine de Hanoucca
La fête commémore la purification du Temple, re-inauguré, le 25 Kislev après
la victoire de Juda Maccabée en -165 sur les Séleucides, la puissance grecque occupante qui voulait Contraindre Israël au paganisme et plus particulièrement à l’adoration du souverain ………………………………………. Antiochus IV………………………………….
Allumage des lumières: Du mardi soir 4 décembre au mardi soir 11 décembre 2007.
La fête elle-même finit à l’issue de la journée du lendemain.
L’essentiel étant de proclamer le miracle (1°), on veillera, dans la mesure du possible, à placer le candélabre allumé près d’une fenêtre, de manière à ce qu’il soit vu de la rue.
Hanoucca est une fête familiale qui doit unir parents et enfants.
(1°) Le MIRACLE :
Hanoucca signifie: Inauguration.
Sur le modèle de « l’inauguration de 1’autel » du Sanctuaire dans le désert (Nombres, 7, 11).
Dans I Maccabées, le premier livre biblique à évoquer la fête c’est encore de « l’inauguration de l’autel » qu’il est question.
Mais, cette fois, il s’agit de l’autel du Temple de Jérusalem, physiquement souillé par les païens qui, occupant la Judée, en avaient fait leur lieu de culte.
Le Talmud, raconte le MIRACLE du candélabre du Temple, rallumé grâce à la petite fiole d’huile pure trouvée dans les décombres et qui servit huit jours au lieu d’un seul.
Ce récit, avec l’aura du miracle qui l’accompagne, est à l’origine de l’allumage des lumières dans les foyers, les synagogues ou les lieux publics.
On en conviendra: la part accordée à la lumière dans toutes les versions est déterminante. Et l’on est tenté de dire que si l’Histoire, une histoire tragique, de sang et de foi, de guerre et de résistance, est la première du martyrologe juif- Que si l’Histoire donc, n’avait pas accouché de Hanoucca, il aurait fallu inventer la « Fête des lumières ».
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| | | vanille94 vanille94
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| Sujet: Re: Mon premier Grand Pardon à l'armée. Mer 28 Nov 2007, 8:45 pm | |
| LES DINIM DE HANOUKA
Le mot Hanouka signifie : Inauguration. [url=https://servimg.com/view/10000285/1275][img]https://i.servimg.com/u/f13/09/
La fête a lieu du 25 Kislev au 2 Tevet.
On doit allumer les lumières de Hanouka à la tombée de la nuit, tous les soirs pendant 8 jours.
La Hanoukia (le chandelier de Hanouka doit être fait de huit branches alignées, portant des bougies ou des godets à huile et d’une 9ème branche légèrement surélevée ou de côté appelée le Chamach ).
Elle doit être allumée de préférence avec de l’huile d’olive, pour rappeler le miracle de la fiole d’huile; mais toutes les huiles sont autorisées (sauf celles qui risquent de dégager une mauvaise odeur). Les mèches peuvent être faites en coton ou en toute autre matière, dont la combustion donne une belle lumière.
Certains ont l'habitude d'utiliser des bougies
Le chandelier de Hanouka doit-être placé dans un endroit en vue, pour propager le miracle. La place idéale est donc dans la rue, devant la porte de sa maison. Si l’on habite dans un immeuble et que l’appartement se trouve à moins de 10m de hauteur, on le placera à la fenêtre qui donne sur la rue sinon on le mettra à gauche de la porte en entrant, pour avoir la Mezouza à droite, la Hanoukia à gauche et être ainsi entouré de Mitsvot. La Hanoukia ne doit être posée ni par terre, ni à moins de 30 cm du sol.
Avant d’allumer la Hanoukia, il faut qu’elle soit placée au bon endroit et que l’huile dans les godets dure une demi-heure; il en sera de même pour les bougies.
Avant l’entrée du Chabbat, on allume d’abord la Hanoukia et ensuite les lumières de chabbat en faisant en sorte qu’elles brûlent encore une demi-heure après la tombée de la nuit.
Ainsi, si on allume le chandelier par terre et qu’on le place ensuite au bon endroit, la Mitsva n’est pas accomplie, car c’est l’allumage qui constitue la Mitsva.
On peut allumer les lumières de Hanouka tant que les personnes de la maison sont réveillées. A la rigueur et en cas de force majeure, on peut allumer jusqu’à l’aube. Au cas où tous les gens de la maison sont déjà endormis, on allumera sans réciter de bénédictions.
On procède à l’allumage de la manière suivante :
Bénédiction
Barou'h ata ado-naï élo hénou mélè'h haolame achère kidéchanou bémitzvotav vétsivanou léhadlik nèr 'hanouka
Bénis sois-tu Seigneur D.ieu Roi de l’Univers, qui nous a sanctifiés par ses commandements et nous a ordonné d’allumer la lumière de ‘Hanoucca.
Bénédiction
Barou'h ata ado-naï élo hénou mélè'h haolame chéassa nissime laavoténou bayamime hahème bazmane hazé
Bénis sois-tu Seigneur D.ieu Roi de l’Univers, qui a fait des miracles en faveur de nos ancêtres en ces jours-là, à cette époque.
Bénédiction (seulement le 1er soir)
Barou'h ata ado-naï élo hénou mélè'h haolame chéhé'héyanou vekiyémanou véhiguiyanou lazmane hazé
Bénis sois-tu D.ieu, Roi de l’Univers, qui nous a fait encore subsister et nous a permis d’arriver jusqu’à ce moment.
1er soir
Avant d’allumer on récite les bénédictions 1 -2 - 3
Ensuite on allume la 1ère lumière qui se trouve le plus à droite.
2ème soir
On allume la 2ème lumière à partir de la gauche puis la 1ère et ainsi de suite pour les autres jours. On allumera toujours de la gauche vers la droite.
Avant d’allumer on récite les bénédictions 1 -2
3ème soir
Avant d’allumer on récite les bénédictions 1 -2
4ème soir
Avant d’allumer on récite les bénédictions 1 -2
5ème soir
Avant d’allumer on récite les bénédictions 1 -2
6ème soir
Avant d’allumer on récite les bénédictions 1 -2
7ème soir
Avant d’allumer on récite les bénédictions 1 -2
8ème soir
Avant d’allumer on récite les bénédictions 1 -2
Après l’allumage, tous les soirs, on récite la prière ci-dessous :
Les hommes, les femmes, les enfants sont tenus d’allumer les lumières de hanouka. La tradition est que le chef de famille acquitte tous les gens de sa maison assistant à l’allumage.
Il n’est pas permis de se servir des lumières de hanouka, que ce soit pour s’éclairer ou pour tout autre usage, même pour rallumer une autre bougie qui est éteinte.
Les lumières de hanouka, en effet, sont Kodech (sacrées) et ne peuvent servir qu’à être regardées pour nous rappeler le miracle de Hanouka.
C’est la raison pour laquelle on ajoute une lumière supplémentaire, le Chamach sur la Hanoukia, on pourra alors tirer profit de sa lumière. Certains prennent la précaution de laisser la salle, dans laquelle se trouve la Hanoukia, éclairée par une autre source de lumière.
A la synagogue la Hanoukia doit être placée du côté sud pour rappeler l’emplacement du chandelier à 7 branches dans le Temple de Jérusalem (Beth Hamikdach).
Le Samedi soir, on allumera les lumières de Hanouka après la prière.
A la synagogue : Avant la Havdala, pour donner plus de publicité au miracle.
A la maison : Après la Havdala (la Havdala est la cérémonie de séparation d’avec le Chabbat que l’on célèbre sur une coupe de vin, sur des parfums et sur des lumières).
On a coutume de manger des beignets et les enfants jouent à la toupie
Pendant Hanouka, on travaille comme d’habitude. Cependant les femmes ont l’obligation de s’abstenir de tout travail pendant la demi-heure obligatoire durant laquelle les lumières doivent brûler, car elles ont participé au miracle. CHANT DE HANOUKA Maoz tsur
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| Sujet: FETE DES GAR9ON Mar 29 Jan 2008, 1:44 pm | |
| LA FETE DES GARCONS
Unique aux Tunisiens, cette célébration qui a lieu le jeudi de la semaine ou l'on lit la paracha de Jethro (durant le mois de ch'vat) est absolument extraordinaire. Les garçons de la maison étaient sacres rois pour la journée. Une table miniature est dressée pour eux avec une vaisselle faite de petites assiettes, petits verres et petits couverts. Un pigeon est préparé pour chaque garçon de la maison ainsi que des mini pâtisseries (yoyos, maincottis et briks), ce qui contribue a créer une ambiance unique pour cette célébration. Il y a plusieurs théories quand a l'origine de cette fête et celle qui a le plus de validité a ce jour est la suivante : il y a eu dans un passe assez distant une épidémie de diphtérie très grave qui sévissait en Tunisie et qui faisait endormement de victimes chez les garçons. Comme par miracle, cette épidémie s'arrêta durant la semaine ou l'on lit la parachute Jethro d'ou la célébration.
https://2img.net/r/ihimizer/img502/9249/ytrosn3.jpg (klic klic | |
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| Sujet: Re: Mon premier Grand Pardon à l'armée. Dim 08 Mar 2009, 10:21 am | |
| Pourim est une fête juive qui commémore la délivrance des Juifs de l'empire perse du plan d'extermination décrété par Haman, le ministre du roi Assuérus, selon le récit biblique du livre d'Esther. D'après ce livre, la fête de Pourim a été instituée fête nationale juive par les protagonistes du livre, Mardochée et Esther. Pourim est célébré chaque année durant le mois hébreu d'Adar (février/mars, voir ci-dessous). La fête de Pourim est classée, tout comme Hanoucca, parmi les fêtes moins importantes que celles qui sont prévues dans la Torah. Toutefois, Pourim a de tout temps été populaire dans la communauté juive ; certains ont soutenu que, même après la venue du Messie, le Livre d'Esther sera encore rappelé et que la fête de Pourim continuera à être observée (Talmud Yerushalmi, ä de mégohm i.; Maïmonide, « Yad, » Megillah). Pourim est célébré le 14ème jour du mois hébraïque d’Adar. Cette fête joyeuse révèle la Main de D.ieu cachée dans les évènements des hommes. C’est un jour que toute la famille doit célébrer, non seulement les adultes mais aussi les enfants, garçons et filles, qui eux aussi doivent être encouragés à accomplir les Mitsvot de la fête. Les événements commémorés par la fête de Pourim se situent au temps du roi de Perse Assuérus (le plus souvent identifié à Xerxès), dans la capitale Suse. Esther, une jeune femme qui cache ses origines juives comme le lui a conseillé son oncle Mardochée (Mordekhaï), est choisie comme nouvelle reine par Assuérus. Dans un monde où Dieu semble être absent (le Livre d'Esther et le Cantique des cantiques sont les seuls livres de la Bible où le nom de Dieu n'est pas mentionné), les Judéens sont alors menacés d'extermination. En effet, Haman, descendant d'Amalek, ministre du roi, a persuadé celui-ci de faire publier un décret contre ce peuple pour se venger de Mardochée, le Juif qui refuse de se prosterner devant lui. Mardochée, qui avait autrefois dénoncé un complot préparé par des « gardiens du seuil » pour tuer le roi, a connaissance de ce sombre projet. Il prévient Esther. Celle-ci demande à tout le peuple juif et à ses servantes de jeûner pendant 3 jours et de prier pour elle, tandis que Mardochée parcourt la ville couvert de cendres, en signe de deuil, pour rassembler le peuple juif. Esther va donc au devant du roi, au péril de sa vie, et finit par dévoiler son identité juive et le complot qui vise sa communauté. Elle démasque le tyran. Le roi autorise les Juifs à se défendre contre les attaques décrétées par le ministre. Haman est pendu à la potence qu'il avait préparée pour Mardochée. Mardochée est nommé premier ministre. Le sort s'est retourné contre les auteurs du funeste dessein d'extermination des Juifs. | | | " height="1701"> "> Histoire | [size=9]La conquête babylonienne mit fin au premier Etat juif (période du Premier Temple). Sur les rives de Babylone, les déportés firent le serment de ne jamais oublier leur patrie : Si je t'oublie Jérusalem, que ma droite me refuse son service; que ma langue se colle à mon palais si je ne place Jérusalem au faîte de ma joie (Psaume 137, 5-6). Le Temple de Jérusalem détruit, l’indépendance d’Israël perdue depuis presque 70 ans, les Juifs étaient dispersés sur des terres étrangères. La fin de l’exil annoncée par les Prophètes ne s’était pas réalisée et l’oubli de soi faisait sentir ses premiers effets. C’est à ce moment que l’ennemi se leva pour mettre en œuvre ses plans. Cette fois, c’était Haman. Descendant de la tribu d’Amalek férocement anti-juive, il avait conçu le projet de résoudre la “question juive” pour toujours en exterminant tous les Juifs, hommes, femmes et enfants, dans le monde entier, en un seul jour. Ce jour-là, il le tira au sort; celui-ci désigna le 13 Adar. Et cela réussit presque. S’il n’y avait pas eu Morde’haï… Descendant du roi Chaoul et conseiller de l’empereur de Perse A’hachvéroch (Assuérus), Morde’haï sentit le danger. Il se revêtit de sacs, couvrit sa tête de cendres et alla aux portes du palais, se lamentant haut et fort, rassemblant les Juifs et les engageant à retourner à la Torah. Sa nièce, la reine Esther, le fit appeler. Il lui dit qu’elle devait aller chez le roi et plaider pour son peuple. N’ayant pas officiellement la faveur du monarque,Esther eut peur de se présenter devant lui mais elle vit qu’elle n’avait pas le choix. Elle entreprit un jeûne de trois jours et demanda que tous les Juifs fassent comme elle. Puis elle alla voir le roi... C’est une histoire de courage et de sacrifice de soi, d’abord ceux d’Esther et de Morde’haï et ensuite ceux de tout le peuple juif. Car, pendant toute l’année où grandit le danger, aucun Juif ne choisit de se convertir, même pour sauver sa vie. Le peuple tout entier connut un profond réveil qui le ramena à la Torah et aux Mitsvot d’un cœur sincère. Pendant toute cette année, il fortifia sa foi et sa pratique des commandements de D.ieu. C’est par ce mérite qu’il put se dresser contre ses ennemis et les détruire le 13 Adar, le jour même qu’Haman avait prévu pour la “solution finale”, et recommencer à vivre librement le 14 Adar. Le peuple juif avait révélé sa personnalité profonde. Il avait gagné le droit de sortir d’exil, de retourner sur la Terre Sainte et d’y reconstruire le Temple. Comme cela arriva en ce temps-là, puisse-t-il en être de même pour nous en notre temps. Chaque année, le 14 Adar, en accomplissant les Mitsvot de la fête de Pourim, nous réaffirmons notre attachement aux valeurs éternelles de la Torah... et nous prenons part à ce mérite qui a délivré le peuple juif au temps de Morde’hai et d’Esther. [/size] | | Sur les rives de Babylone par E.M. Lilien | | |
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| Sujet: Re: Mon premier Grand Pardon à l'armée. Mer 01 Avr 2009, 7:04 pm | |
| Il y a plus de 3500 ans, nos ancêtres quittaient l’Egypte. Poursuivis par Pharaon et ses troupes d’élite, ils se retrouvèrent devant la mer Rouge, acculés devant des eaux tumultueuses. Que faire ? Grâce à une aide divine extraordinaire, ils purent traverser la mer Rouge à pied sec. Ce miracle est comparé à celui que D.ieu doit accomplir chaque jour pour que l’homme puisse subvenir à ses besoins. La providence divine, parfois cachée, parfois dévoilée, est notre planche de salut. Plongeons ensemble dans les eaux limpides et dans les tourbillons de la mer appelée « parnassa ». Des millions d’hommes et de femmes eurent à peine le temps, en quittant l’Egypte il y a 3500 ans, de préparer du pain avant de fuir la terrible servitude endurée depuis 210 ans. Au petit matin, ils prirent la route du désert afin de conquérir leur liberté, menés par Moché Rabbénou. Leur sort était incertain mais leur détermination totale. Après trois jours, Pharaon pensa qu’ils s’étaient égarés et décida de les poursuivre. Il réunit ses meilleurs cavaliers et ses chars de guerre et prit la direction de cette armée d’élite. Lorsqu’il rattrapa les Juifs, ces derniers se trouvaient devant la mer Rouge, devant une voie sans issue. La foi chevillée au corps, les douze tribus se tournèrent vers D.ieu. Moché Rabbénou, inspiré par la parole divine, leva son bâton et étendit sa main sur la mer. Un vent d’Est puissant souffla sur la mer qui s’ouvrit en douze canaux pour laisser passer les enfants d’Israël. Un miracle permanent Na’hchon ben Aminadav, Prince de la tribu de Yehouda, plongea dans la mer le premier, afin d’encourager tous les Juifs à le suivre. Ce courage exceptionnel venait de sa conviction que toute délivrance vient du Ciel. Même si nous faisons le premier pas, c’est D.ieu qui prend le relais et nous permet de sortir de nos chaînes. Ces chaînes peuvent être celles de l’esclavage égyptien. Elles peuvent être également celle de la misère. L’homme doit garder à l’esprit qu’il existe un principe d’unité dans la création. Même les phénomènes qui semblent permanents relèvent en fait de l’action de D.ieu dans le monde. La pauvreté peut sembler insurmontable. En fait, il n’en n’est rien. De la même manière, gagner sa vie apparaît parfois comme naturel : on se rend au travail, on accomplit les tâches nécessaires et l’on reçoit un salaire à la fin du mois. Qui y a-t-il de plus logique ? La tradition explique que « Mezonatav chel adam kaché kekriath yam souf », la subsistance de l’homme est aussi difficile à obtenir que l’ouverture de la mer Rouge. D.ieu doit accomplir de grands miracles pour assurer à l’homme sa nourriture quotidienne. Pourtant, l’être humain, dont l’existence s’inscrit dans les lois de la nature, a parfois l’impression que la parnassa est une donnée constante qui ne saurait subir aucune altération. La crise mondiale est venue nous rappeler qu’il n’en n’est rien. Nous sommes tous victimes des bouleversements économiques actuels. Et chacun d’entre nous à besoin de miracles permanents. L’accalmie après la tempête Nombre d’entre nous a connu les aléas du monde du travail. On se pensait hors de toute menace de licenciement. Et puis, un jour, le couperet est tombé et le temps du chômage est venu. Nous nous sommes retrouvés devant une mer infranchissable. Comment entreprendre cette traversée ? Comment assurer la subsistance de sa famille ? Certains ont bénéficié de miracles manifestes. Mais d’autres n’ont pas eu cette chance. Le Vaad Harabanim est aux côtés de tous ceux qui doivent se jeter à l’eau tous les jours. Il veille sur ceux qui doivent surmonter les épreuves d’une recherche d’emploi à un âge avancé. Sur ceux qui sont mis en retraite anticipée ou qui sont victimes d’une suppression d’emploi pour cause économique. Tous ceux-là sont pris au dépourvus et voient leurs revenus brusquement amputés. Ils ont pourtant une famille et des engagements à tenir : il faut payer l’emprunt à la banque, la scolarité des enfants, les factures tous les mois. A toutes ces personnes, courageuses mais désemparées, nous tendons une bouée de sauvetage. A l’approche de Pessa’h, rappelons-nous la sortie d’Egypte et aidons ces Juifs dans le besoin. Aidons-les à traverser la mer et à vivre leur propre délivrance. | |
| | | vanille94 vanille94
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| Sujet: POURIM Lun 22 Fév 2010, 11:18 am | |
| Présentation de la fête de PourimSAMEDI 27 FEVRIER 2010La fête de Pourim (les sorts), le 14 Adar, est la célébration du miracle qui a sauvé le peuple juif en Perse, vers l’an 480 avant l’ère courante. L’histoire de Pourim est racontée dans le livre d’Esther. Histoire de PourimPeu de temps après la construction du Second Temple, il restait une forte population juive en Perse, dont Suse était la capitale. Le roi Assuérus (485 à 465 avant l’ère courante), petit-fils de Cyrus, après avoir répudié son épouse Vashti, choisit pour nouvelle reine la belle Esther. Mais Esther n’avait pas révélé au roi qu’elle était juive, sur les conseils de son oncle Mordékhaï. Ce même Mordékhaï, dans ce temps-là, avait sauvé la vie du roi en ayant déjoué le complot de ses gardes contre le souverain. Le fait fut inscrit dans les annales du royaume. Haman l’amalécite, un homme orgueilleux et cruel, était le conseiller du roi ; et il haïssait Mordékhaï, car ce dernier avait refusé de se prosterner devant lui, les Juifs ne se prosternant que devant Dieu. Il en conçut une haine pour le peuple juif entier, et complota pour le détruire en un discours malheureusement trop connu : « Il y a dans toutes les provinces de ton royaume un peuple dispersé et à part parmi les peuples, ayant des lois différentes de celles de tous les peuples et n’observant point les lois du roi. Il n’est pas dans l’intérêt du roi de le laisser en repos. » (Est 3, Et le roi lui confia le soin de faire ce que bon lui semblerait. Haman, muni du sceau du roi, envoya dans toutes les provinces l’ordre de massacrer les Juifs le 13 Adar, date qu’il avait tirée au hasard. Mordékhaï persuada Esther de parler au roi au nom du peuple juif. Pour s’apprêter à risquer sa vie en allant voir le roi sans avoir été convoquée, Esther passa trois jours en prière et en jeûne et avait demandé à tous les Juifs d’en faire autant. Le roi la reçut avec bienveillance, elle demanda à parler lors d’un festin qu’il organiserait le lendemain. Ne pouvant dormir, le roi se fit lire les annales du royaume, où on lui rappela comment Mordékhaï avait déjoué la conspiration contre lui, et qu’il n’avait été fait aucune récompense à cet homme. Au matin, il demanda à son conseiller Haman quel traitement il se devait de réserver à un homme qu’il souhaitait honorer. Haman donna son avis en croyant que le roi pensait à lui : une parade en ville sur le cheval du roi. Assuérus lui ordonna alors de faire ce qu’il avait dit pour Mordékhaï. Le soir, lors du festin, le roi demanda à Esther quelle était sa requête, qu’il promettait de lui accorder d’avance. Esther lui demanda la survie ainsi que celle de son peuple, que Haman avait condamnées. C’est ainsi qu’Assuérus publia un nouvel édit pour annuler celui de Haman, qui fut pendu sur la potence qu’il avait lui-même dressée pour Mordékhaï. Le peuple juif, sauvé, passa du deuil à la réjouissance ; on célébra des fêtes. C’est ainsi que fut instaurée, le 14 Adar, la fête de Pourim. Pourim dans le judaïsmeLa fête de Pourim a une signification fondamentale dans le judaïsme. | |
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